mercredi 29 octobre 2014

Les lecteurs ont la parole : Christine

Une lampe pour lire au lit pour Christine :)
Pixabay CC0 Public Domain


Aujourd’hui, c’est au tour de Christine de répondre à notre petit questionnaire aux lecteurs.
Christine est une grande lectrice qui tient avec brio et humour un blog littéraire Les lectures d’une trentenaire.
Sa verve et son franc-parler valent leur pesant de cacahuètes, et d’après moi, il ne manque plus à Christine qu’un peu de motivation pour devenir auteur à son tour, avec beaucoup de succès à prévoir, dans la catégorie humour.
Allez c’est parti... à toi de jouer Christine...


Et voici mes réponses au petit questionnaire tricoté main par l’équipe Vandroux.

Présentez-vous
Présentons-nous donc. Christine Lemonon, dite Carolyne Potter, du blog « liretoujours.canalblog.com ». Le blog de la trentenaire avertie. Blog légèrement mensonger, la trentenaire en question ayant tapé les quarante ans cette année, oups ! Ma profession ? Elle fait rêver, je suis secrétaire médicale de laboratoire. On m’apporte à longueur de journée du sang, du pipi, du popo, des crachats et autres choses gluantes et diverses... Et tout ça à Amiens, en Picardie.
 
Quel type de lectrice êtes-vous ?
Eh bien, selon mon ex, le style compulsive. La lectrice qui pourrait lire l’annuaire si elle n’avait que cela à lire. Bon, en fait, non : faut quand même qu’il y ait des phrases ! lol. Néanmoins, j’ai bien du mal à définir quel type de lectrice je peux être. 
Je peux aussi bien lire des pavés comme qui rigole, pour soudain m’en dégoûter et me mettre à ne vouloir lire que des nouvelles. Je lis quelque chose comme trois ou quatre livres par mois. Parfois je peux monter à cinq ou six. Parfois je peux aussi bien n’en lire qu’un seul. La lecture doit rester un plaisir, ce n’est pas un concours de « wow, cette année c’est décidé, je tape cinquante bouquins, yes yes yes ». Je ne lis absolument pas pour faire vivre mon blog. Mon blog est plutôt le dommage collatéral de mes lectures.

Je lis principalement en numérique. Question de pratique. Le livre papier c’est bien gentil, mais très souvent ça ne rentre pas dans mon sac à main (essayez donc de faire entrer une intégrale du Trône de Fer dans un petit sac épaule). Le livre papier, je ne peux pas le lire la nuit non plus : il faut allumer la lumière, risquer de réveiller mon compagnon, ou alors il faut migrer au salon dans le canapé. Ma préférence va donc au livre numérique, la liseuse me permettant de me trimballer n’importe où avec 150 romans sous le bras. Le livre papier c’est bien aussi, mais je trouve qu’il faut vivre avec son temps. Il y a des aficionados du papier, du toucher, du ressenti sous le doigt, de l’odeur de l’encre, et tutti quanti. Perso, je trouve que ces arguments n’ont pas de valeur quant à la lecture : ce qui compte, ce sont les mots ! Un mauvais bouquin, il peut être imprimé sur le plus beau papier du monde, être enluminé par les meilleurs moines de je ne sais quoi, ça restera un mauvais livre.
 
Comment avez-vous découvert les livres de Jacques ?
Le total hasard. Le tout premier, c’était une promo d’Amazon. « Au coeur du Solstice » si mes souvenirs sont bons. Moui, ça doit être celui-ci. Je me rappelle, je ne connaissais pas du tout Jacques et un roman avec « cœur » dans son titre, ça pouvait tout aussi bien être de la lecture sentimentale (entre nous, heureusement que non). Amazon me l’a proposé plusieurs fois à l’achat, et ma foi, en bonne consommatrice, j’ai acheté sans même lire le résumé. 
J’ai lu, j’ai aimé, j’ai donc cherché autre chose de Jacques. J’ai donc lu un autre roman de Jacques... Puis le sieur Jacques m’a offert deux de ses romans. Non pas pour en obtenir des critiques élogieuses, non non, les auteurs sont prévenus : je dis ce que je pense, n’en déplaise aux auteurs. De toute façon, au pire, quand vraiment je trouve un roman désastreux, j’aime autant ne pas faire de billet...

La question se pose de ce qui m’a attiré chez Jacques Vandroux : ses couvertures ? Ses pitchs ? Les commentaires sur Amazon ? Bof. rien de tout cela. Les couvertures je m’en fiche assez, ce n’est pas pour ce qu’on les voit sur un Kindle que j’y fais attention. 
Les résumés, moui, c’est peut-être un critère, mais, quel que soit l’auteur, il est toujours avantageux, et ce n’est pas parce qu’un résumé est aguicheur que le style et l’histoire vont être bons. 
Les commentaires sur Amazon, je les lis quand j’ai fini le bouquin et que je veux moi même en faire un : histoire de ne pas utiliser le même vocabulaire que tout le monde... Faire un commentaire sur Amazon pour raconter la même chose que tout le monde, je ne vois pas l’intérêt. C’est comme aller sur Marmiton, voir que pour une recette dix commentaires sur douze disent de mettre moins de sucre, et toi tu arrives pour un treizième commentaire pour dire « Oh la la attention les gens, surtout mettez moins de sucre ! »
Bref, la lecture des bouquins de Jacques, c’est tout au feeling ! 

Lisez-vous d’autres auteurs indépendants ?  
Je dirais même que je ne lis que ça ! 
Au début, j’avoue que c’était pour le prix. Dans le genre pas cher, on trouve les archi classiques genre Maupassant ou Hugo, bref, les auteurs sans DRM. Et on trouve les indépendants. Je me suis donc mise aux indépendants. J’ai lu, j’ai fait des billets... et les auteurs à ma grande surprise réussissaient à dénicher mon pti blog. Ils me laissaient des commentaires sur le blog ou sur ma boite mail.

J’ai ainsi découvert la joie de converser avec des auteurs. C’est, je crois, ce qui me plait le plus. Pouvoir dire à l’auteur « Ça j’aime pas » et que l’auteur puisse me répondre « OK, mais j’ai écrit ça comme ça parce que ça » (ça ça ça ça !!!). Ok monsieur l’auteur, mais pourquoi t’as pas plutôt choisi cette option-là ? Et bla-bla-bla... 
Allez donc faire un billet sur le dernier Musso ou le dernier Levy, vous croyez que ces messieurs vont venir vous remonter les bretelles parce que vous racontez que leur prose c’est répétitif ? Ils s’en fichent, ils vendent, t’aime ou t’aime pas c’est pas leur problème, le bouquin est vendu. (Bon, ensuite, si je recevais un mail de Musso ou Levy, je serais la première à penser à une imposture !!!)
 
Les indépendants, c’est super sympa. Mais ça peut aussi être super n’importe quoi. Jacques se démarque. Aloysius Chabossot et Didier Fédou également. (ndlr: ce ne sont pas les seuls :) ) Mais il y en a d’autres qui se cherchent un peu plus. Ce n’est pas que ce soit mauvais en soi, c’est juste que ça manque de finitions. Le style est parfois un peu bancal, mais l’histoire est bonne. Ou alors le style est très bon, mais l’histoire est vue et revue, la lecture n’apporte rien. Le plus frappant chez les indépendants ce sont les fautes de frappe, les fautes d’accord, les fautes d’orthographe. Les erreurs dans le suivi de l’intrigue : une voiture brûlée au chapitre deux que l’on retrouve dormant gentiment dans son garage au chapitre cinq, un personnage secondaire qui se prénomme Albert et qui devient soudain Alain, un photographe qui développe sous lumière noire des photos numériques...
(ndlr: d’où l’importance des relectures et des béta-lecteurs !)

 

L’auteur et vous
Là, dans mon petit questionnaire, on me demande ce que je pense des lignes de présentation de Jacques à la fin de chaque ouvrage. Donc, puisqu’on est entre nous, je vais te répondre directement monsieur Vandroux. J’en pense que, ben, euh, pour être honnête, Jacques, je ne m’en souviens pas trop. Figure-toi que ce qui me marque le plus dans tes romans ce sont les personnages et l’action, ce n’est pas trop ton bla-bla à la fin.

Question suivante « Avez-vous été tenté de prendre contact avec l’auteur ? » : je sais pas. Je dois prendre contact avec toi ? Écoutes, je t’envoie un mail à ma prochaine lecture ^o^

« Avez-vous parlé de cet auteur et de ses livres à des proches ? » : oui monsieur

« Lui avez-vous fait de la pub ? » : oui monsieur. Mais je ne sais pas si je suis une bonne VRP... oups oups oups !!!

« Est-ce que vous appréciez le contact avec cet auteur ? » : j’apprécie

« Est-ce que vous pensez que ça vous apporte quelque chose ? » : eh bien, en fait, d’être en contact avec toi (et Jacques-Line) via Facebook, je me rends compte que tu es quelqu’un comme tout le monde, que tu bosses, que tu voyages, que tu as tout un tas d’activités (tu n’es pas un ermite quoi), et je suis d’autant plus épatée que je me dis que punaise, avec une vie si remplie, tu réussis encore à nous écrire des pavés avec de l’action, du suivi dans les personnages, de faire des relectures et des corrections... Moi qui me trouve hyperbookée si je dois faire le même jour mon repassage et mon nettoyage de vitres, tu comprends bien que quelque part, ça me remet plutôt à ma place...

Ensuite, est-ce que tes bouquins eux m’apportent quelque chose ? Ce sont des romans d’action. Ils m’apportent de la détente. Mais pour ce qui est, hum comment dire, de me faire cogiter sur la vie et sur ma vie, je dirais que ma préférence va plutôt aux nouvelles de Didier Fédou. Lui, il me fait grave psychoter ! Mets-toi un peu plus aux nouvelles, et je te dirais mon ressenti. Hi hi hi hi

Dernière question : est-ce que je me rends mieux compte du travail d’auteur ? grave ! Il faut trouver une idée, un fil conducteur, une trame, il faut tout tricoter, ne pas perdre son fil, ne pas se tromper dans les actions, les lieux, les personnages, il faut relier tout ça par un style impeccable, et corriger inlassablement ses fautes. Le travail de titan ! Perso j’en suis bien incapable, donc oui : je me rends bien compte !

Un peu de feedback
Qu’est-ce que je pense des livres de Jacques ? Ben, allez faire un tour sur mon blog ! Hi hi, nan je rigole. Je crois qu’on a compris depuis le début que j’en pensais le plus grand bien. Ce que je préfère, ce sont les « voyages ». Notamment dans les « Pierres couchées ». On découvre tout un tas de paysages, c’est fort bien décrit, et c’est assez documenté. Avec la petite touche en plus de la magie, j’adooooore !

Voilà voilà !!! à bientôt !!!! 

****

Que rajouter après cela si ce n’est...
A bientôt pour de nouvelles aventures !

Jacques-Line Vandroux

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