La parole est aux lecteurs : Sylvie

Après Chantal, c’est Sylvie qui a manifesté son envie de participer à cette rubrique.

Sylvie n’est pas une lectrice de Jacques Vandroux, mais elle nous a tout de même trouvés sur Facebook par amis interposés.

Qui êtes-vous Sylvie ?

J’ai 47 ans, je suis conseiller financier en région parisienne.

Quel genre de lectrice êtes-vous ? Je dois lire environ une dizaine de livres par an, je lis en numérique et en papier ; le numérique est souvent réservé à la plage. La lecture numérique a commencé il y a peu de temps avec la découverte d’une série mordante appelée « Les Costello ». Néanmoins, je préfère la lecture papier. »

Lisez-vous d’autres auteurs indépendants ?
Je connais un auteur indépendant. Je m’y suis peu à peu intéressée, j’ai commencé par acheter un livre, une série, puis d’autres livres.

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Merci, Sylvie, pour cette intervention courte, mais efficace.

Je vois que nous avons affaire à une lectrice de Laurent Bettoni !!

Connaissez-vous Les Costello, une série mordante que Sylvie a visiblement apprécié ?

Logiquement, c’est un livre que je ne devrais pas vous conseiller :

• Il y est question de vampires, et parmi les lectures qui ne m’attirent pas, mais alors pas du tout, celles qui contiennent des vampires sont en bonne place.
• C’est une histoire à épisodes. Et personnellement, lorsque je me plonge dans un livre, j’aime bien aller jusqu’au bout de l’histoire. Je trouve réellement frustrant de devoir attendre plusieurs semaines, mois, voire années avant de pouvoir me replonger dans la suite. Sans compter que j’aurai sans doute oublié ce qui précède. Et qui nous dit que l’auteur arrivera un jour au bout de son histoire, et que, pour des raisons diverses, il ne passera pas à autre chose ?

Bref, je vais passer outre ces mesquines considérations personnelles, pour vous parler rapidement du livre de Laurent.

Résumé : 

Au fil des épisodes, suivez les heurs et malheurs d’une famille (dé)composée de déménageurs-brocanteurs suceurs de sang qui habitent sous le même toit et qui adorent se détester.
Vivant d’arnaques minables et de bricole, les Costello se situent loin, très loin, de l’idée qu’on se fait ordinairement des vampires, nobles, élégants et raffinés. Eux sont plutôt affreux, sales et méchants. Ces voleurs de poules, tombés en disgrâce, n’appartiennent plus depuis des lustres à la caste supérieure de leur espèce. Ils cherchent par tous les moyens à récupérer leur fortune et leur grandeur, perdues au cours des siècles.
Dans leurs tentatives approximatives de redorer leur blason, ils vous feront toujours rire, parfois pleurer et souvent réfléchir sur la condition (in)humaine.

Mon avis

Finalement, et heureusement, les vampires, c’est juste un prétexte pour décrire une famille déjantée qui rappellera peut-être à ceux qui l’ont vu, le film « Affreux, sales et méchants » d’Ettore Scola.

Une écriture fluide et précise, un vocabulaire riche, beaucoup d’humour façon Audiard et limite Frédéric Dard. Pas mal tourné sous la ceinture.

C’est grossier tout en restant correct (au niveau du vocabulaire j’entends... parce que pour le reste...)

Drôle et imagé.

Très agréable à lire, et franchement inconvenant.

Un beau travail d’écriture !

Mais quand pourra-t-on lire la suite... et la fin... monsieur Bettoni ??

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À bientôt pour de nouvelles aventures

Jacques-Line Vandroux