Comme je vous l'ai dit dans le billet où je présente Syllabaire Editions, avant de choisir cette maison d'éditions, je m'étais assurée qu'un au moins un de leur titre était dans le top 100.
Il s'agissait alors de "La vengeance de Marie-Antoinette" de Fred Roigoon.
Ce n'est que bien plus tard que j'ai lu ce livre, puis Jacques à son tour. Nous l'avons beaucoup apprécié, et avons remarqué certaines similitudes avec "Les Pierres Couchées"
Son auteur s'exprime aujourd'hui sur notre blog.
J'ai connu Jacques à travers les méandres du web et les hasards
de la toile. Sa nouvelle: "Décollage imminent" - pour
moi, à lire de toute urgence, vous
allez comprendre pourquoi - m'a amené tout naturellement à acheter son roman: "Les pierres couchées".
Attendre impatiemment l'heure
d'aller au lit pour me replonger dans les aventures de Philippe, d'Augustin,
de Vallorgues, d'Adriana et j'en passe, est, à
mon sens, le plus beau compliment que je puisse faire. Le plus important dans
la littérature, c'est de se sentir
bien dans une histoire, d'en retirer un certain plaisir. C'est pour cela que je
n'entrerai pas dans des considérations stylistiques ou littéraires car le plaisir procuré
va bien au delà de toutes critiques. Le fait
d'aimer cette intrigue me fait oublier que je raconte, moi aussi, des
histoires. Du coup, je ne me pose pas la question de savoir si j'aurais mieux écrit telle ou telle tournure de phrase. Mon caractère contemplatif oublie toutes règles et jouit du bonheur immédiat.
Jacques raconte des aventures
que j'aime avec des personnages forts et des références historiques. Il y ajoute un brin de fantastique et
un soupçon de magie noire pour ajouter
du suspense. La mayonnaise prend bien et on accroche tout de suite. C'est long mais ça va vite. On passe d'un chapitre à l'autre sans ennui dans un rythme effréné. Du coup, mes rendez-vous
nocturnes avec ces personnages sont devenus une habitude à laquelle j'ai déjà peur de devoir, un jour,
mettre un terme. Jacques ne se raconte pas. Il écrit
pour le plaisir des autres et ça se sent
Bien sûr, ce roman me rappelle le mien "La vengeance de Marie-Antoinette" . Les similitudes sont nombreuses. C'est un thriller
contemporain avec une base historique,
le mystère de la mort de Louis XVII,
le fils de marie-Antoinette. Mes personnages ressemblent beaucoup à ceux de Jacques. Mes références historiques sont le fruit d'une longue recherche et
ont pour but d'intéresser sans ennuyer. (Il
semblerait que les lecteurs s'y retrouvent).
Je vois que c'est le moment de
parler un peu de moi car tel était le but de l'invitation à participer au blog de Jacques. Alors je me lance.
Comme lui, j'écris ce que j'aime lire. Certains disent, avec un jeu de
mots stupide, que la hauteur me fait devenir auteur. C'est peut-être vrai. Je suis aviateur depuis de nombreuses années (depuis toujours même, vous comprenez maintenant
pourquoi "Décollage imminent" m'a
interpelé). Mes nombreuses lectures
d'enfance, offertes par mon père, ont probablement aiguisé mon goût pour l'Aventure et amené là où je suis aujourd'hui, c'est à
dire, dans un siège d'avion.
Après de nombreuses années dans l'armée de l'air, puis en Afrique, où j'ai volé notamment pour des
organisations humanitaires, j'ai rejoint des compagnies aériennes plus traditionnelles.
Dassaut, Boeing,
Mc-Donell-Douglas, Airbus, entre autres, sont des engins qui me sont familiers.
J'exerce toujours la fonction de commandant de bord dans une compagnie européenne. On me demande souvent si j'écris en volant. La réponse est "non peut-être". Mais ce qu'il y a de sûr, c'est que le domaine dans lequel j'évolue est propice à l'imaginaire. Donc, oui, la
hauteur me rend auteur. L'image poétique me convient, même si je reste persuadé que le manque d'oxygène en haute altitude, détraque
probablement mes neurones au point de me faire imaginer des histoires
fantastiques. (voir "le chat" nouvelle édité dans le recueil de Syllabaire éditions".)
"Distel Syndrome",
mon second roman, est plus classique. J'ai voulu me concentrer sur le style et
les personnages en choisissant une histoire plus simple. J'avais envie de
corriger ce qui me semblait être une faiblesse de mon
premier livre. De plus, j'avais envie que chaque lecteur puisse s'identifier
aux situations décrites. Nous ne sommes pas
obligés de vivre quelque chose d'extraordinaire
ou aller dans des contrées lointaines pour rencontrer
l'Aventure. La famille en est une belle et non des moindres. Qui ne s'est
jamais posé la question: Y-a-t-il un prix
à payer pour le bonheur, une
sorte de facture à acquitter pour sa réussite? Le héros, Axel de Valence, en fait
les frais et nous entraine dans une histoire pleine d'émotions dont le point d'orgue, à la fin, ne manquera pas de surprendre.
Voilà; J'ai été heureux de venir vous rendre visite. Si vous avez envie
d'en savoir plus, de me passer un petit bonjour, de vous faire connaître, si vous avez la malchance de tomber sur moi lors d'un
de vos vols, n'hésitez pas. J'ai moi aussi un
site internet: www.roigoon.fr. où je parle autant d'aviation que de littérature, mes deux passions. Vous serez surpris d'apprendre
que le colonel Kadhafi est probablement le fils d'un aviateur français et que Georges bush Père
s'est crashé quatre fois lorsqu'il était pilote de chasse. alors, à bientôt !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire