Ceux qui suivent ce blog depuis longtemps se souviendront peut-être d’un article qui lui était consacré (ici), suite à une lecture qui m’avait emballée : Gagnants-Perdants ou les joies et déboires d’un grand gagnant au loto. Un livre très bien écrit dont je vous conseille la lecture si ce n’est pas déjà fait.
Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts, et, profitant de son congé parental, chose plutôt rare chez les messieurs, il a écrit un nouveau roman : L’appel des bois. Vous pourrez d’ailleurs retrouver ici la liste de ses différents ouvrages.
Depuis, Nicolas a retrouvé le chemin du boulot, et, après le classique circuit de relectures et corrections, il a sorti son dernier roman en toute discrétion, sans en parler à quiconque.
Mais c'était compter sans Jacques-Line :) Je vais donc, et c'est presque une première pour mois, tenter de vous en faire une chronique, et vous donner, qui sait, envie de lire ce livre.
Présentation de l'éditeur :
Livre vendu sur Amazon pour la modique somme de 2.99 euros.
Une broutille quand on pense au travail accompli.
Résumé
Kinty Keller porte dans sa chair son passé, ses blessures, jusqu’au poids de son prénom. Il a appris de ses parents qu’amour et destruction vont de pair. Le dévouement de sa grand-mère, qui l’a recueilli à six ans, n’y change rien. Seule la forêt adoucit sa peine. Il y est chez lui. Dans la pénombre, sous les denses frondaisons, sa nature sauvage prend vie.
Mais dans ces bois, le colosse, bâti sur des failles irrémédiables, devient à son tour bourreau.
Kinty Keller porte dans sa chair son passé, ses blessures, jusqu’au poids de son prénom. Il a appris de ses parents qu’amour et destruction vont de pair. Le dévouement de sa grand-mère, qui l’a recueilli à six ans, n’y change rien. Seule la forêt adoucit sa peine. Il y est chez lui. Dans la pénombre, sous les denses frondaisons, sa nature sauvage prend vie.
Mais dans ces bois, le colosse, bâti sur des failles irrémédiables, devient à son tour bourreau.
Mon avis
Le héros de cette histoire porte un prénom assez bizarre : Kinty.
Je me souviens d’ailleurs d’avoir, au cours de ma lecture en tant que béta-lectrice, envoyé un message à l’auteur pour lui demander où il avait dégotté un prénom pareil !
Je me souviens d’ailleurs d’avoir, au cours de ma lecture en tant que béta-lectrice, envoyé un message à l’auteur pour lui demander où il avait dégotté un prénom pareil !
En réalité, ce prénom n’est pas dû au hasard, on s’en rend compte au cours de la lecture.
Bref, Kinty, un jeune homme plutôt costaud et bagarreur, et qu’on respecte dans son village, n’a pas eu une enfance facile. Battu et délaissé par ses parents, il en devient limite asocial, et sait à peine parler vers l’âge de cinq ans, ce qui lui vaut toutes les inimitiés de ses « camarades de classe » et de ses enseignants.
Elevé ensuite par un grand-père dur et exigeant, et, heureusement pour lui, par une grand-mère un peu plus aimante, il restera marqué par sa petite enfance, et restera en échec scolaire, si bien qu’à l’âge adulte, il est quasiment analphabète. Malgré tout, le grand-père le prend sous sa coupe, et lui enseigne l’art de la chasse, et l’amour de la forêt et de la nature.
Arrivé à l’âge adulte, de galères en petits boulots, il vit en couple avec Stéphanie, une autre handicapée de la vie, ex-droguée et prostituée.
À ce stade de mon résumé, je me permets de signaler que l’auteur ne lésine pas sur les différents aspects glauques de la vie de ses personnages. Il ne nous épargne pas grand-chose : drogue, prostitution, enfants battus, harcèlement scolaire, grosses bastons, pédophilie, et même zoophilie.
Au passage, trois lignes évoquant une scène pédophile entre le héros et un prêtre, qui à mon avis n’apporte rien, si ce n’est de montrer que l’auteur a une dent contre les curés.
Au passage, trois lignes évoquant une scène pédophile entre le héros et un prêtre, qui à mon avis n’apporte rien, si ce n’est de montrer que l’auteur a une dent contre les curés.
Vous l’aurez peut-être compris, si vous êtes un brin déprimé, remettez cette lecture à plus tard, et retournez vous vers le vaste choix de lectures humoristiques offertes sur votre plateforme préférée, par exemple Les Costello de Laurent Bettoni.
Ah, j’ai oublié de dire que l’histoire se déroule principalement en Alsace, dans les Vosges, à un jet de pierre de là où le prochain roman de Jacques Vandroux trouvera son dénouement.
N’y cherchez pas de relation, c’est un hasard absolu !
Donc, au cours d’une de ses nombreuses balades en montagne et en forêt. Kinty est un jour témoin d’une scène qui le trouble énormément : un petit garçon est maltraité sous ses yeux par son père.
Cela le renvoie à sa propre enfance. Il trouve cela insupportable et décide de sauver cet enfant malgré lui.
Seulement, tout ne se passe pas comme prévu, et c’est le drame !!
Seulement, tout ne se passe pas comme prévu, et c’est le drame !!
Qu’importe, Kinty a eu sa révélation : il doit sauver des enfants maltraités !
Malgré les échecs, Kinty est convaincu du bien-fondé de sa quête.
Au nom de sa mission, il va peu à peu se transformer en chasseur redoutable grâce aux leçons de son grand-père.
Je ne vous en raconte pas plus, car sinon, le suspense risquerait d’en prendre un coup.
Le lecteur lui, alors qu’il éprouvait de l’empathie pour Kinty tant que celui-ci était une victime, le voit peu à peu se transformer en abject et redoutable bourreau. Sa détermination, pour de mauvaises raisons donne froid dans le dos. Il ne recule devant rien.
On dévore la suite, pressé d'en connaître le dénouement.
Le
récit est construit suivant une série de flasbacks. Il évolue à deux époques en passant d’un chapitre à l’autre. Le
premier fils conducteur est la jeunesse de Kinty, l’autre commence à
l’âge où Kinty s’est mis en couple avec Stéphanie.
L’auteur
apporte ainsi des éclaircissements sur la vie de Kinty adulte au fur et
à mesure de l’histoire en livrant des éléments sur sa jeunesse.
Pour résumer
Une histoire, donc, à l'ambiance un peu glauque, surtout en première partie, mais qui se dévore de bout en bout.
Pour résumer
Une histoire, donc, à l'ambiance un peu glauque, surtout en première partie, mais qui se dévore de bout en bout.
Mais où donc Nicolas Eschrich est-il allé chercher tout ça ?
J’espère en tout cas vous avoir donné d’en savoir un peu plus sur ce récit ! Et je vous rappelle que vous le trouverez ici !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Jacques-Line Vandroux
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