Cela faisait un moment que j'avais ce livre dans ma liseuse, l'ayant acquis au cours d'une promotion sur Amazon. Je ne savais pas trop de quoi ça parlait, et jusqu'à peu, la couverture et la longueur du texte m'avaient fait différer ma lecture.
Je me suis finalement lancée un mercredi, et malgré les presque 600 pages indiquées pour la version papier, il était terminé le dimanche qui a suivi. Un signe qui ne trompe pas : un long roman vite lu, c'est un roman apprécié.
Je vais donc essayer de vous présenter ce livre, et qui sait ? Vous aurez peut-être envie de le découvrir.
Quelques mots sur l'auteur.
Bien qu'amis Facebook depuis un certain temps déjà, c'est au Salon du Livre de Paris que j'ai eu l'occasion de rencontrer Florence Clerfeuille pour la première fois, même si nous n'avons pu échanger que quelques mots.
Florence Clerfeuille est née en 1967 dans un petit village du Berry. Elle est l'auteur d'une dizaine de livres.
En plus d'écrire des livres, elle exerce le métier de biographe, ainsi que celui de correctrice. Vous pouvez d'ailleurs faire appel à elle en cas de besoin.
Présentation du livre
La cinquantaine passée, Marc vient de quitter son job de journaliste. Il est un peu désœuvré dans son appartement parisien quand son ancienne collègue, la jeune Manon, vient le solliciter pour tenter d’élucider un meurtre vieux de dix ans qui s’est produit dans un petit village de l’Aveyron.
Marc quitte alors Paris sans regret pour découvrir un autre univers qui tourne essentiellement autour d’un sport inconnu pour lui : les quilles de huit. Il apprend à connaître les figures locales : Gaston le cafetier bavard, Célestin le gentil benêt, Monsieur Thomas le vieil homme silencieux, Attila le coiffeur originaire de Hongrie…
Mais qui a tué, il y a dix ans, le père Pommier ? Sa femme, la jeune et belle Clotilde, s’est-elle vraiment suicidée ? Et pourquoi son chat réapparaît-il tout à coup ?
Entre chronique villageoise, polar et cold case, l’enquête de Marc et Manon va bousculer bien des certitudes !
Marc quitte alors Paris sans regret pour découvrir un autre univers qui tourne essentiellement autour d’un sport inconnu pour lui : les quilles de huit. Il apprend à connaître les figures locales : Gaston le cafetier bavard, Célestin le gentil benêt, Monsieur Thomas le vieil homme silencieux, Attila le coiffeur originaire de Hongrie…
Mais qui a tué, il y a dix ans, le père Pommier ? Sa femme, la jeune et belle Clotilde, s’est-elle vraiment suicidée ? Et pourquoi son chat réapparaît-il tout à coup ?
Entre chronique villageoise, polar et cold case, l’enquête de Marc et Manon va bousculer bien des certitudes !
Mon commentaire
Un roman policier qui se passe à la campagne, voilà qui n'est pas si fréquent, surtout quand la campagne en question est vraiment un endroit un peu perdu au fond de l'Aveyron. Marc et Manon, les deux journalistes investigateurs que nous suivons au cours de cette histoire vont devoir s'adapter à ce nouveau cadre. Dans un endroit ou tout le monde sait, presque en temps réel, ce que fait ou dit son voisin, pas facile d'être subtil et de poser les bonnes questions aux bonnes personnes sans risquer d'éveiller la méfiance générale.
Pourtant, au fil des pages, et pour notre plus grand plaisir, ils vont s'acclimater peu à peu à ce microcosme, nouer des liens, apprendre à connaître et à apprécier ce village et ses habitants, à tel point qu'ils n'auront plus envie de le quitter. Et bien sûr, l'enquête avance, car nos amis sont très efficaces dans leur quête.
Une histoire qui avance posément, au rythme de la campagne, des arrêts au bistrot chez Gaston et des entraînements aux quilles. Presque un thriller au ralenti. Et pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
On s'attache aux personnages et à ce petit village. Au fur et à mesure que l'enquête avance, l'auteur nous ménage quelques surprises, et on ne saura qu'à la toute fin qui est réellement le cerveau.
Donc pas mal de suspense finalement.
En plus, et ça ne gâte rien, le style d'écriture est très agréable, et la mise en forme impeccable. Pas non plus de mauvaises surprises du côté de l'orthographe comme cela arrive régulièrement. Normal pour une correctrice.
Un roman à déguster. Idéal pour les vacances... ou n'importe quand.
Merci, Florence, pour ce bon moment de lecture.
À bientôt pour de nouvelles aventures.
Jacques-Line Vandroux
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