mardi 27 septembre 2016

Et si on parlait de "nouvelle orthographe" ? Introduction (1/8)

Une belle photo qui n'a rien à voir pour illustrer ce sujet ardu. Pixabay, licence CC0
Après avoir parlé longuement d'autoédition, je vous propose dès aujourd'hui quelques articles sur la nouvelle orthographe. Bien sûr, cela intéressera sans doute les auteurs, toujours désireux de produire des textes de qualité, mais également monsieur ou madame tout le monde.
Hé oui, l’orthographe, nouvelle ou non, nous concerne tous !

Par contre, cette fois, ce ne sera pas moi l'auteur de ces articles, et je cèderai la parole à Bernard Morin, un correcteur professionnel qui a corrigé trois de nos titres. Vous trouverez des détails de son parcours sur sa page Amazon, car en plus d'être un correcteur, c'est aussi un aventurier et un auteur.
Nous l'avons rencontré sur monBestseller et avons poursuivi notre interaction sur Facebook, par mail et même dans le monde réel au Salon du livre de Paris.
De fil en aiguille, il nous a montré, sur quelques chapitres de Les Pierres Couchées, puis de Projet Anastasis, que nos corrections, que nous pensions à la limite de la perfection (nous étions naïfs, je sais...), méritaient encore un certain nombre d'améliorations. Belle leçon d'humilité qui nous a poussés à faire appel à lui.
Si vous souhaitez solliciter Bernard pour vos corrections de livre, n'hésitez pas. Que ce soit pour une correction simple ou plus poussée, vous le trouverez sur facebook, ou à une adresse mail que je vous communiquerai sur demande. Pour ce qui est des tarifs, il vous fera un devis sur la base de quelques pages "témoin" corrigées par ses soins. Donc, logiquement, moins votre texte contiendra de fautes, moins ce sera cher. 

Comme vous le lirez plus bas, c'est en corrigeant Projet Anastasis que lui est venue l'idée de se pencher sur la nouvelle orthographe.
Il a décortiqué le sujet point par point. Ces points vous seront présentés dans de cours articles (pour ne pas vous noyer sous l'info à chaque fois).

Et franchement, à la lecture de ses découvertes, je suis restée sans voix. Lorsqu'on parle de nouvelle orthographe, c'est donc de cela qu'il s'agit ? Ma conclusion n'est pas très positive, mais je vous laisserai vous faire votre propre opinion à la lecture de ces quelques articles à lire avec attention.

Et bien sûr, si vous avez des revendications sur le contenu, il faudra les adresser à Bernard, car sur le sujet de l'orthographe, tout compte fait, je n'y connais pas grand chose :)

Mais trêve de bavardages, je passe la parole à Bernard pour introduire ce sujet passionnant de la nouvelle orthographe. La suite dans le prochain article.

Enjoy !!
 
***
INTRODUCTION

Correcteur professionnel depuis 1971, j’étais au milieu de ma « carrière » quand eut lieu ce qui fut appelé la réforme de l’orthographe. Je n’ai pas souvenir qu’il y ait eu dans la profession un grand débat à son sujet. Pour ce qui me concerne, jusqu’à une période récente, je n’avais eu qu’une fois à me pencher sur la question. Ce fut lorsqu’un auteur débutant qui m’avait confié la correction de son roman exigea que, conformément à l’une des rectifications de 1990, qu’il venait de découvrir, je supprime l’accent circonflexe du mot île. L’histoire se déroulant à La Rochelle et l’île de Ré étant très souvent citée, il m’aurait fallu avaliser un paquet d’iles. C’était au-dessus de mes forces. Notre collaboration cessa donc là. Je ne m’intéressai plus à ce qu’il est convenu d’appeler « la nouvelle orthographe ».
Jusqu’à ce que, en 2015, je lise le passionnant Projet Anastasis de Jacques Vandroux. Bien que captivé par l’histoire, je ne pus empêcher mon œil d’obéir à ses réflexes professionnels. Bien sûr, je fus agréablement surpris par la qualité du texte sur le plan de l’orthographe, de la syntaxe et de la ponctuation. Mais, horreur ! que venaient faire ici ces vingt-et-un, ces trente-et-un, ces assoir et rassoir qui m’écorchaient littéralement les yeux ? J’entre donc en contact avec Jacques-Line Vandroux, qui me répond très vite et très aimablement, me disant que c’est une bêta-lectrice, fort dévouée et compétente, mais adepte de la « nouvelle orthographe », qui lui a suggéré ces graphies, selon elle absolument obligatoires.
Je décidai alors d’aller y voir de plus près et voici ce que j’ai cru comprendre de la question de la « nouvelle orthographe » (que ci-après, par commodité, j’appellerai souvent NO).
***
Voilà, voilà, point trop n'en faut pour une première fois. J'espère que Bernard (vous l'aurez compris, c'est un puriste...) vous a donné envie de lire la suite que nous découvrirons dans un prochain épisode. 
A très bientôt pour la suite.
Jacques-Line Vandroux


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