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dimanche 17 avril 2016

Quelques jours à Londres - A few days in London

La tenue du salon du livre de Londres : The London Book Fair, nous a motivés pour aller passer quelques jours à Londres. 

Objectifs ? Cumuler les plaisirs de faire un peu de tourisme, de (re)goûter aux quelques incontournables, de rendre visite à de la famille, mais également de rencontrer enfin l'équipe d'Amazon Crossing qui a pris en charge les traductions successives de Au Coeur du Solstice/Heart Collector puis de Projet Anastasis/Project Anastasis.
De bons moments et pour vous, quelques images.

The London Book Fair last week motivated us to spend a few days in London. Our aim? Some tourism, taste a few typical dishes, meet family, but also meet the Amazon Crossing team : the people who took care of the translations of
Au Coeur du Solstice/Heart Collector and of Projet Anastasis/Project Anastasis.

Une bonne steak and ale pie  
A good steak and ale pie

Accompagnée d'une pinte de bière 
 With a pint of beer of course

Un tour au marché de Camden haut-lieu de l'extravagance et de l'artisanat 
A tour of  Camden lock, where handcraft and extravagance meet

Un nouveau look pour Jacques et Jacques-Line ?  
A new look for Jacques and Jacques-Line ?


 Canal et petites fleurs à Regent's Park 
Canal and little flowers at Regent's Park


 
Big Ben (spécial dédicace pour Mick Aël) et Abbaye de Westminster que nous avons eu l'opportunité de visiter enfin 
Big Ben and Westminster Abbey visited at last 

Secrétaires canons ou secrétaire du canon? ou peut-être les deux ?
Stupid joke typically French

Et pour les gourmands, visite d'un des immenses et rares magasins M&Ms (5 dans le monde en tout). Belle leçon de marketing : comment vendre cher des trucs que personne n'avait prévu d'acheter
And for those who like sweets, one of the only 5 M&Ms shops existing in the world. Huge shop and huge marketing lesson : how to sell expensive stuff you didn't plan to buy. And it works !! 




Une légende urbaine dit que dans chaque cabine de téléphone, il y a un numéro direct pour appeler la reine. Ça tombe bien, nous voulions justement prendre le thé avec elle. :)
It is said that in each phone booth, there is a direct phone number to call the queen. Good news : we planned to have tea with her :) 

Comme vous l'avez peut-être remarqué : QUE DU BEAU TEMPS (ou presque). Encore une nouveauté pour nous.
As you might have noticed, we had nice weather all along (almost). Something new for us !

Et pour finir, le salon du livre. Contrairement au Salon de Paris, il s'agit d'un salon réservé aux professionnels. Beaucoup moins de monde donc. Chaque acteur se prévoit un agenda de ministre et enchaîne les rendez-vous professionnels.
And to finish this little feedback, the London Book fair. A huge fair, only for professionnals. Thus, much less people than in the Paris book fair. Everyone is very busy and has one business appointment after the other.

Pour nous, l'occasion de rencontrer enfin l'équipe d'Amazon Crossing qui a pris en charge la traduction de deux de nos titres. Soit au salon soit au cours de deux soirées dans des pubs londoniens. Malheureusement, nous avons oublié de prendre quelques photos supplémentaires. Merci à Lauren, Gabriella, Prianka, Maggie, Clément et aux autres pour leur efficacité, leur gentillesse et leur enthousiasme.
Ici avec Lauren, chargée du marketing des livres. L'occasion de parler du lancement de Project Anastasis.
A good occasion for us to meet the Amoson Crossing team at last, after the translation of two books. We met them either at the fair or at two private events in London pubs. Too bad, we didn't take any photograph ! Thank you to Lauren, Gabriella, Prianka, Maggie, Clément and the others for their efficiency, their kindness and their enthousiasm.
Here with Lauren in charge of the book marketing. An occasion to talk about the promotion of Project Anastasis. 
Et avec Clément... et Marie-Pierre Sangouard qui passait par là...
And with Clément... and Marie-Pierre Sangouard who happened to pass by

Et une autre rencontre tout à fait passionnante dont j'espère pouvoir vous reparler plus tard.
And another thrilling meeting. I hope I can tell you more later.

Bref, des belles visites, des bonnes bières, des belles rencontres et du beau temps. Que demander de plus ?
In brief, nice visits, good beers, pleasant meetings and nice weather. We couldn't ask for more. 

À bientôt pour de nouvelles aventures
Jacques-Line Vandroux

vendredi 11 décembre 2015

Publier sur d'autres plateformes : Kobo

Après avoir partagé avec vous nos chiffres de vente
sur Google Play
puis sur Itunes,
il est temps maintenant de parle de Kobo. 
Un peu surbookéee et pas mal fatiguée en ce moment, je vous ai un peu fait attendre pour cet article. 
2015 pointant le bout de son nez, il est plus que temps de le publier.

Comment publier sur Kobo ?
Voilà déjà un petit moment, j’avais publié un article expliquant comment publier sur Kobo. Kobo Writing Life est une plateforme super simple d’utilisation. Le seul bémol étant les bugs parfois rencontrés par les auteurs. Généralement, on finit par trouver une solution, mais certains se sont lassés avant.
Autres moyens pour publier sur Kobo ? Passer par des plateformes telles que Smashwords dont j’ai déjà longuement parlé, ou la petite dernière qui met les bouchées doubles pour devenir une grande, à savoir Iggybook. En effet, les services aux auteurs s’y développent, et le professionnalisme de ses acteurs ne fait pas de doute.

Se faire connaître
Même si de plus en plus d'auteurs se tournent vers Kobo, ils n'y sont pas encore trop nombreux. Se faire connaître des lecteurs reste donc encore un peu plus facile que sur Amazon.Mais pour cela, il est avant tout important de se faire connaître de l’équipe KWL. Pour cela, un petit mail à writinglife@kobo.com, afin de vous présenter et de présenter vos ouvrages. Cela permettra à l’équipe de proposer des promotions et des mises en avant contenant vos titres, et donc, de gagner en visibilité, aussi bien sur le site de la Fnac que sur celui de Kobo. (Encore merci à Camille pour tout ce qu’elle a mis en place pour nous !!)

Et pour les ventes, ça donne quoi ?
En s’étant fait connaître des équipes de KWL, nous avons pu bénéficier d’un certain nombre de mises en avant : offres éclairs, et mises en avant sur les pages de Kobo et Fnac, pour nous, mais également pour d’autres auteurs indépendants.
Tout cela nous a permis d’augmenter significativement nos chiffres de vente que je vous livre ici (toujours suivant le même process que celui décrit pour les ventes sur Google), et, sans surprise, cela a conduit à des ventes bien plus nombreuses que sur Google ou sur iTunes.

Je ne comparerai pas ces ventes à celles réalisées sur Amazon pendant le même temps. Sur Amazon, nous avons vendu bien plus que les chiffres annoncés ici. Par contre, les résultats sont un peu biaisés, puisqu’en novembre 2015, nous avons publié, sur Amazon uniquement, Projet Anastasis, qui a été un très gros succès, et a entraîné les autres titres dans son sillage. Donc pas de comparaison possible entre les ventes sur Amazon et ailleurs.

Par ailleurs, ces chiffres sont plutôt conséquents sur Kobo, mais on reste loin du Top 50 (puisque sur Kobo, on parle de top 50), où le nombre de ventes journalières est compris entre 10 et 30 ventes quotidiennes d’après les révélations d’un amis auteur. Alors pourquoi nos titres ont cartonné sur Amazon et moins sur Kobo ?
Une question de lectorat ?
Une question de prix ? 2.99 euros pour un indé semblant être une limite à ne pas dépasser d’après les essais de ce même ami auteur.
Inversement, certains titres d'auteurs indépendants connaissent le succès sur Kobo, et pas vraiment sur Amazon.
Force est donc de constater que, sans aide extérieure, les acquis sur une plateforme ne le sont plus sur une autre où tout est à reconquérir.


Pour conclure...
Alors voilà... souvenons-nous que tout cela avait commencé par la réflexion débile d’un internaute sur Facebook : « Si les auteurs indépendants ne publient que sur Amazon, c’est parce qu’ils sont ignorants et fainéants »
Donc maintenant que vous avez lu cette étude comparative, voire, mieux encore, que vous avez testé tout cela par vous-même, vous aurez compris qu’il ne s’agit ni d’ignorance ni de fainéantise, mais d’un véritable choix stratégique :

1. Je fais le choix de rester sur Amazon uniquement et de profiter des outils tels que KDP Select parce que je pense que cela me permettra de vendre davantage. J’ai bien conscience que je fais le jeu d’Amazon, mais d’un autre côté, c’est également Amazon qui en fait le plus pour les auteurs, c’est donc un juste retour des choses. Aux autres plateformes de se bouger si elles veulent attirer les indépendants.

2. Je refuse de rentrer dans le jeu d’Amazon qui veut tirer à soi la couverture. Je publie sur d’autres plateformes, dont Kobo, celle sur laquelle j’ai pas mal de chances de bien vendre. Et puis, tant qu’à faire, puisque j’ai renoncé à l’exclusivité sur Amazon, je peux tout aussi bien publier également sur Google et iTunes, même s’il se passera sans doute un peu de temps avant que je puisse m’offrir autre chose qu’un café avec le produit de mes ventes (mais il paraît que ça rend heureux !). Et puis... je ne suis pas à l’abri d’une bonne surprise : un best-seller sur Kobo.
Est-ce que je vendrai plus ou est-ce que je vendrai moins qu’avec le choix 1 ? C’est impossible à dire puisqu’on ne peut pas comparer les deux options en parallèle.

3. Je suis un aventurier, et  j'ai envie de tout tester.
Rien ne m'empêche de tester mes livres sur Amazon avec l'option KDP Select. Ça ne dure que trois mois, et là non plus, je ne suis pas à l'abri d'un succès. Et si jamais les ventes patinent, il ne sera pas trop tard pour aller tester les autres plateformes.
4. Je veux optimiser mes ventes et ma présence sur les plateformes. Je suis conscient de l’opportunité offerte par KDP Select, mais je ne veux pas non plus dépendre uniquement d’Amazon. Je divise donc mes titres entre ceux vendus uniquement sur Amazon et ceux diffusés plus largement. Rien ne m’interdit de temps à autre d’intervertir ces titres (si si, c’est possible !). et je sais que côté Kobo, il y a également des gens qui soutiennent les auteurs indépendants.

Et les Vandroux dans tout ça ? Très vite après le début de notre aventure qui a commencé sur Amazon, nous avons publié, d'abord via Syllabaire Editions, puis tout seuls comme des grands, sur d’autres plateformes. Avec les ventes que l’on sait. Nous avons toujours eu également des titres en exclusivité sur Amazon. Donc pour nous, choix 4, même si en ce moment, de manière provisoire, nous ne publions que sur Amazon.

Toutefois, il faut bien le reconnaître, si nous en sommes là aujourd’hui, c’est grâce au succès rencontré sur Amazon et à la confiance que leurs équipes nous ont accordée, en particulier en nous faisant signer des contrats de traduction.
Et si Projet Anastasis a eu le succès qu’il a eu, c’est bien également grâce à KDP Select.
Donc choix 4 certes... mais sans oublier qu'Amazon reste le leader sur le marché.

À bientôt pour de nouvelles aventures
Jacques-Line Vandroux

jeudi 25 juin 2015

News et événements à venir.

Si le premier semestre a été riche en interventions, le deuxième lui sera studieux et riche en événements, du moins c’est ce qui est prévu !!

En effet, jusque fin juillet, enfin... normalement, j’ai la lourde tâche de relire avec attention la traduction de Projet Anastasis, afin d’y déceler... ou pas, les potentielles erreurs de traduction. C'est bien entamé. J'en suis à la moitié.




Ensuite, pause estivale bien méritée.

En septembre, si tout se passe bien, ou sinon, un peu plus tard, parution de la version audio de Heart-Collector. Une nouveauté pour nous qui promet d’être intéressante.




En octobre, ou sans doute bien plus tard, parution de la version anglaise de Projet Anastasis. En espérant que les lecteurs américains lui feront un bon accueil.

Et en novembre... petite surprise ! Pour faire patienter le lecteur avant la parution du prochain roman de Jacques qui avance tranquillement, un micro roman, ou une grosse nouvelle. Elle est déjà toute prête, relue, corrigée, une belle couverture... Je n'ai plus qu’à appuyer sur le bouton pour la publier. Nous vous en parlerons bien sûr de manière détaillée en temps voulu. Pour le moment, patience, je vous livre juste la couverture en avant-première. Et on remercie kouvertures.com au passage pour sa réalisation.



Et puis, en novembre toujours, parution de la suite des aventures de Féfé, le petit bonhomme des volcans. Toujours pour la bonne cause, puisque, à nouveau, les gains issus de la vente de ce livre seront reversés à l’association Locomotive. Une association qui œuvre au CHU de Grenoble et qui s’occupe d’accompagner les enfants atteints de leucémies et de cancer.
Celui-là aussi est relu, corrigé, mis en page. On a toutes nos illustrations, dessinées par des volontaires plus ou moins doués (là je parle pour moi), et une touche finale par kouvertures.com.




Autre chantier prévu pour cette fin d’année, regrouper tous les articles parlant d’autoédition de ce blog via une table des matières bien structurée et bien complète : quelques heures de boulot à prévoir...



Et bien sûr... de nouveaux articles.
Et peut-être d'autres informations que nous ne connaissons pas encore ! Allez savoir...

Bon été à tous, et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Jacques-Line Vandroux


mardi 21 avril 2015

Faire traduire son livre : Heart Collector premier bilan

Après avoir vu dans les articles précédents :
Faire traduire son livre : notre retour d’expérience. 
Faire traduire son livre : pour aller plus loin.
Faire traduire son livre : Amazon Crossing.
Faire traduire son livre : Amazon Crossing, c'est quoi ? 
Faire traduire son livre : Kindle First, c'est quoi ?
Faire traduire son livre : Un bilan avec Heart Collector 


Vous savez que, forts d’une petite expérience de traduction en tant qu’auteur indépendant, nous avons pu estimer l’investissement (financier certes, mais aussi en travail) requis pour se lancer soi-même dans l’aventure de la traduction.

Nous en avions conclu que nous n'étions pas prêts à nous lancer dans une telle aventure par nous-même.

Une chance ! Amazon Crossing nous a proposé de prendre en charge la traduction d’Au Cœur du Solstice
Nous avons bien sûr sauté sur l’occasion. Une telle proposition ne se refuse pas. Ou alors avec de sérieux arguments.

Les processus de traduction puis d’édition terminés, c’est donc avec plaisir que nous avons vu apparaître dans les différentes librairies d’Amazon.
Et le 1er janvier... c’était parti, en offre spéciale Kindle first
Une offre qui nous aura permis d’atteindre la troisième place des meilleures ventes sur Amazon.com.
Un grand moment pour « Jacques Vandroux », illustre inconnu il y a à peine trois ans.



Bon, certes, dès la mise en vente officielle du livre, c’est à dire dès le 1er février, ce rang a fortement diminué, mais les ventes restent cependant très honorables, et bien supérieures à ce que nous aurions réussi à atteindre si nous avions été livrés à nous-mêmes : pas loin de 20 000 ventes à ce jour.

Pendant ce premier mois, le livre a été téléchargé par de nombreux lecteurs, pour la plupart gratuitement, dont certains bien sûr ont laissé un commentaire sur Amazon. Et malgré les nombreux commentaires désobligeants, nous pouvons être fiers de la note moyenne des commentaires.

Petit cadeau commémoratif qui fleure bon l'Amérique


Avant d’aller plus loin, je précise plusieurs points :
  • la traductrice qui a œuvré parle couramment plusieurs langues, et elle est américaine d’origine et a fait des études littéraires.
  • Le livre une fois traduit, au cours du processus d’édition, a été revu et approuvé par au moins trois personnes, dont l’éditeur, qui est elle aussi Américaine et multilingue.
  • Il faut bien être conscient du fait que les Américains (du moins dans la classe moyenne) sont peu habitués à lire des livres traduits. Ils ont d’ailleurs tellement de choix chez eux, que cet effort intellectuel de lire des auteurs traduits est loin d’être normal pour eux.
Et j’en arrive aux commentaires des lecteurs.
  • Bien sûr, certains (peu nombreux) n’ont pas aimé l’histoire. Normal ! Il y en a toujours !
  • D’autres au contraire (la majorité heureusement) ont trouvé l’histoire très à leur goût, et nous avons eu beaucoup de mails de remerciements ou de félicitations, ainsi qu’un afflux de demandes d’amis Facebook anglophones. Vraiment sympa !
  • Enfin, à notre grande surprise, voire inquiétude, nous avons vu un certain nombre de commentaires (toujours trop dans ces cas-là), critiquant, parfois avec virulence, la traduction du livre. Je vous les résume ici :
    - Trop littéraire
    , langage trop soutenu
    - Style trop enfantin

    - Trop vulgaire
    (Oh my God! The f*** word!)
    - Trop français

    - Trop de points d’exclamation

    - Trop américain

    - " Dommage que le traducteur ne soit pas anglophone " !!!
    - Trop de noms de personnages imprononçables (eh ben oui, normal, on n’allait pas donner un pseudonyme à consonance anglaise aux personnages comme le suggère naïvement un commentateur!!)

    - Trop difficile !

    - Une traduction ?!? Vous n’y pensez pas ! je ne vais pas lire ça !
    - Des différences culturelles amusantes : visiblement, il semble insultant pour certains de qualifier de "jeune femme" une femme de 35 ans. Ah bon !?! Et ce n'est qu'un exemple.
    - Un lecteur s'est également senti insulté par une plaisanterie sur les Américains : " Si cet auteur veut devenir un auteur international, il devrait commencer par éviter d'insulter ses lecteurs ! "
    N’ayant jamais vu de tels commentaires sur un livre américain traduit en français par des professionnels, nous nous en sommes ouverts à notre éditrice.
    Son analyse (qui rejoint les réflexions que nous nous étions faites) est la suivante :
    • L’utilisation d’un programme comme Kindle first pour la promotion d’un livre est formidable. Mais cela attire des lecteurs qui n’auraient jamais choisi votre livre s’ils avaient dû l’acheter. Ils seront donc beaucoup plus critiques en moyenne que pour un livre moins en vue. On retrouve en France ce phénomène des commentaires critiques pour les livres proposés gratuitement ou pour les livres qui ont bénéficié de mises en avant importantes dans les médias.
    • Une grosse partie de ces lecteurs n’est pas habituée à lire des traductions, et n’apprécie pas forcément (a contrario, certains lecteurs ont écrit des commentaires du type « je n’aurais pas choisi ce livre s’il n’avait pas été proposé dans Kindle First, car je ne lis pas de traductions habituellement. Mais je suis heureux de l’avoir fait, j’ai beaucoup aimé ce livre... »)
    • Beaucoup de traducteurs ont droit à ce type de commentaires, et même des traducteurs qui ont derrière eux une solide expérience et qui ont déjà gagné des prix de traduction.
    • Il y a plus de fans que de détracteurs, et malgré toutes ces critiques, la moyenne des commentaires était de 3.8, soit une des meilleures notes parmi les 4 ouvrages proposés en janvier avec le programme Kindle First.
    • Le retour d’expérience de ces commentaires et la prise en compte de certains d’entre eux devraient permettre de limiter ce type de retour pour la prochaine traduction (Projet Anastasis)
    Voilà donc qui nous rassure...

    Mais si je vous raconte tout ça, c’est bien pour illustrer le propos qui a été mon fil conducteur tout au long de ces articles : 
    • une traduction, ça ne s’improvise pas.
    • une traduction, cela doit être fait par un professionnel dont c’est la langue maternelle.
    Car si une traductrice professionnelle essuie déjà une telle volée de commentaires désagréables sur son travail, imaginez ce qu’il en sera pour une traduction artisanale.

    Pour l'anecdote, un effet secondaire, notre nouvelle en anglais « Take off ! » qui fut un bide total au moment de sa publication commence à décoller très légèrement (on appréciera le jeu de mots).


    Et pour finir qelques commentaires amusants sur les versions anglaise et allemande.

    "Celui qui invente une histoire pareille doit  à la fois avoir un esprit légèrement , dérangé mais d'autre part , une imagination unique. "
    "Personnage féminin bien écrit pour un auteur masculin"   
    Et enfin, le commentaire qui nous a le plus amusés, et qui en dit long :
    "Not bad for a French author" (Pas mal pour un auteur français) 

    Et c’est sans doute le mot de la fin sur ce sujet... à moins que j’aie d’autres choses à rajouter un jour... peut-être sur la version allemande du livre qui a déjà très bien démarré.



    À bientôt pour de nouvelles aventures.

    Jacques-Line Vandroux



    vendredi 12 décembre 2014

    Chronique d'une sortie annoncée

    Comme je vous l'avais annoncé au moins de juin, Amazon Crossing va publier une version anglaise de Au Coeur du Solstice.
    La version ebook du livre sera disponible à la vente le 1er février 2015. Idem pour la version papier.

    Le projet éditorial est bien abouti puisque, nous avons maintenant un titre, un résumé et une couverture, et que notre titre apparaît dans les pages d'Amazon Crossing en version ebook et brochée.

    Et ça donne la page Amazon correspondante ici.

    Et la présentation suivante :

    Finding murderers is just a day on the job for police captain Nadia Barka. But when a mutilated corpse is discovered in an old baptistery, she’s faced with some difficult questions: Who left a young woman’s body in a high-security museum in the middle of the night? And where is the victim’s heart?
    Barka has no leads, until several days later when unassuming computer technician Julien Lombard comes forward, claiming to have had a premonition of the woman’s abduction and murder. The ensuing investigation turns up nothing, however, and Julien is just as skeptical about his intel as the police are. But, after another woman goes missing, Barka decides to take a chance and trust in Julien’s gift. Does Julien hold the key to preventing another gruesome crime? Working together, can they find the murderer before he steals another heart?

    Contrairement à l’autopublication où nous faisons tout, ici c'est Amazon Publishing qui gère tout, dont le marketing qui a déjà commencé aux États-Unis. Nous n’avons d’ailleurs même pas encore vu la traduction... et nous n'y avons pas participé non plus !
    Ça change...

    Il n'y a plus qu'à attendre...
    Et avec un peu de patience supplémentaire... une version en allemand paraîtra au printemps !

    A bientôt pour de nouvelles aventures...

    Jacques-Line Vandroux

    lundi 23 juin 2014

    Amazon Crossing, c'est quoi ?

    Suite à mon précédent article ici, les quelques réactions qu’il a suscitées ont montré que je n’avais pas été assez précise.

    En particulier pour vous expliquer ce qu’était Amazon Crossing.
    Est-ce une maison d’édition ? Combien ça coûte ? Comment ça marche ?...
     
    Je vais donc tenter de me rattraper aujourd’hui.

    La création
    En 2009, Amazon, en plus de la vente d’objets de toutes sortes se lance dans le métier de l’édition avec sa maison d’édition Amazon Publishing.

    L’objectif ?  
    Travailler avec les auteurs à chacune des phases du processus de création du livre. Donc, un travail éditorial, le design de la couverture, l’impression des livres papier, et bien sûr, la diffusion, avec l’accompagnement marketing. Et effectivement, le marketing est efficace, puisque, avec sa vitrine numérique, Amazon peut mettre en valeur ses propres livres facilement.

    Comment soumettre son manuscrit ? 
    En réalité, c’est plutôt Amazon qui fait son marché parmi les auteurs qui ont du succès, en essayant de les attirer par une offre et des services intéressants (dont le versement mensuel des droits d’auteur par exemple).

    Combien ça coûte ? 
    Rien, puisque c’est une maison d’édition à compte d’éditeur.

    Il faut céder ses droits ?  
    Ben... oui ! Comme dans la majorité des maisons d’édition !!

    Le démarrage de cette maison d’édition n’a pas marché aussi bien que prévu. En effet, de nombreux libraires, dont Barnes & Nobles, ont, d’après ce que j’ai compris, simplement refusé de vendre les livres publiés par Amazon pour cause de concurrence. (Ça rappellerait presque l’actualité Hachette/Amazon, sauf que, comme ce n’est pas Amazon le méchant sur ce coup-là, on n’en parle pas !)

    Toutefois, avec la montée du numérique, les ventes des livres... sur Amazon, publiés par Amazon Publishing sont tout de même intéressantes pour les auteurs comme l’a montré une grande enquête récente (de Hugh Howey si je ne m’abuse)

    Les « Imprints »
    Suite à la création de Amazon Publishing, un certain nombre de catégories (Imprints) sont créées, vous en trouverez le détail ici.

    Parmi ces catégories : Amazon Crossing qui concerne les traductions de livres étrangers.
    Grâce à son bataillon d’éditeurs, Amazon choisit des auteurs qui ont bien vendu dans leur pays et leur propose un contrat d’édition pour traduire leurs livres. En anglais pour commencer, mais cela peut s’étendre à toutes les langues.

    Après négociation, le contrat est signé par voie électronique, et c’est parti !  
    La traduction est réalisée par des traducteurs rémunérés par Amazon, des relectures et corrections sont effectuées, un graphiste fait une couverture, et une fois que tout est bon, le livre est publié sous différents formats : ebook, papier, audio, poche...
    Et mis en vente... sur Amazon et chez des revendeurs dont j’ignore tout pour le moment.
    La promo ? C’est Amazon qui la fait grâce à des mises en avant sur leurs plateformes.

    Et qui ça concerne ? 
    Jusqu’à présent, les auteurs étrangers concernés étaient surtout Allemands, nordiques et hispanophones.
    La traduction d’auteurs français débute avec notre livre, mais il y en aura sans doute très vite d’autres.

    Après les États-Unis et les pays anglophones, Amazon publishing se lance en Europe. Début 2014, ils publient un certain nombre de livres en allemand d’auteurs allemands.
    Ce sera peut-être bientôt le tour de la France qui sait ??

    Et pour conclure, vous l’aurez compris, je pense, signer avec Amazon Publishing, c’est signer un véritable contrat d’édition (avec clause de confidentialité, donc inutile de nous demander des détails, je ne pourrai pas répondre)

    • qui ferme les portes de nombreux autres vendeurs anglophones (mais auxquelles nous n’aurions pas pu frapper de toute façon)
    • qui ouvre les portes amazoniennes des pays anglophones (ce qui pour nous est déjà beaucoup)
    • qui, si les ventes sont suffisamment significatives (ne vendons pas la peau de l’ours...), aidera peut être à nous faire connaître AUSSI en France !
    • Bref une belle opportunité pour Jacques, qui garde en plus tous ses droits en français.
    C’est donc sans aucune hésitation que nous avons signé.

    Voilà, voilà, j’espère avoir répondu à vos interrogations.

    À bientôt pour de nouvelles aventures

    Jacques-Line Vandroux 

    Faire traduire son livre : qui doit le faire ?
    Faire traduire son livre : combien ça coûte ?
    Faire traduire son livre : interactions avec le traducteur.
    Faire traduire son livre : de la difficile promotion.
    Faire traduire son livre : notre retour d'expérience.
    Faire traduire son livre : pour aller plus loin. 
    Faire traduire son livre : Amazon Crossing.
    Faire traduire son livre : Amazon Crossing, c'est quoi?
    Faire traduire son livre : Kindle First, c'est quoi ?
    Faire traduire son livre : Un bilan avec Heart Collector 





    mardi 17 juin 2014

    Faire traduire son livre : Amazon Crossing

    Après avoir vu dans les articles précédents :

    Et après avoir vu sur Amazon que nous annoncions une version de Au Coeur du Solstice en anglais pour la fin de l’année, vous vous demandez peut-être quel moyen nous allons utiliser pour mettre en œuvre cette traduction ?

    Eh bien, comme déjà clairement exprimé, nous ne nous serions pas lancés seuls !

    Il se trouve que, après notre expérience pas vraiment concluante, et alors que je débutais la rédaction des premiers billets sur le sujet de la traduction, nous avons été contactés par Amazon Publishing, qui n’est autre que la maison d’édition d’Amazon. Visiblement, ils étaient intéressés par une traduction de Au Coeur du Solstice, pour que ce roman intègre la collection déjà conséquente de livres étrangers traduits en anglais dans la collection Amazon Crossing.

    Étant bien au fait, suite à notre petite expérience de traduction, des difficultés et du coût de la chose, cela nous a semblé être une opportunité à ne pas rater.
    En plus, avec la force de frappe d’Amazon, la mise en avant du livre ne devrait pas être un problème.

    Tout s’est ensuite passé très vite. Après quelques échanges, nous avons signé un véritable contrat d’édition, cédant les droits d’exploitation de ce livre pour les autres langues que le français.
    La signature s’est faite électroniquement... à minuit vingt, la veille du Salon du livre de Paris. Ce qui nous a donc permis d’en parler ouvertement à ce moment-là.

    Et voilà, bien plus tôt que ce que nous ne le pensions, nous voilà lancés pour de bon dans l’aventure anglophone.
    Reste à savoir comment ce livre sera accueilli outre-Atlantique, car il faut savoir qu’aux États-Unis, les auteurs français ont beaucoup de mal à s’exporter.
    Nous verrons donc comment cela se passera pour nous... et pour les suivants...

    Rendez vous donc, en fin d’année, normalement début décembre, pour une version anglaise de Au Coeur du Solstice, au format ebook, et un peu plus tard au format papier et audio.

    À bientôt pour de nouvelles aventures

    Jacques-Line Vandroux
       

    samedi 24 mai 2014

    Faire traduire son livre : pour aller plus loin

    Après avoir vu dans les articles précédents:
    Faire traduire son livre : qui doit le faire ?
    Faire traduire son livre : combien ça coûte ?
    Faire traduire son livre : interactions avec le traducteur.
    Faire traduire son livre : de la difficile promotion.
    Faire traduire son livre : notre retour d'expérience. 
    Faire traduire son livre : pour aller plus loin.
    Faire traduire son livre : Amazon Crossing.
    Faire traduire son livre : Amazon Crossing, c'est quoi? 
    Faire traduire son livre : Kindle First, c'est quoi ?
    Faire traduire son livre : Un bilan avec Heart Collector 


    Vous en êtes sûrement arrivé à la conclusion, vous aussi, que faire traduire son livre pour le vendre dans les pays anglophones ne sera pas un long fleuve tranquille. 
    En effet, si l’on reprend les billets précédents, il faudra retenir que :
    - Il est indispensable de recourir à un traducteur professionnel.
    - Il est nécessaire de faire relire votre texte par un anglophone.
    - À moins d’avoir un statut de professionnel, vous ne pourrez pas déduire les frais occasionnés de vos impôts.
    - Il ne faudra pas oublier de rédiger un contrat avec ces personnes pour éviter d’éventuels désagréments ultérieurs.
    - Si vous voulez faire un minimum de ventes, il vous faudra investir du temps, et éventuellement de l’argent pour votre promotion. Tâche ardue si vous ne parlez pas l’anglais vous même...
    - Et si vous avez de la chance et que cela fonctionne ? Bravo ! Mais dans ce cas, comme vous ne pourrez pas payer vos charges à l’AGESSA, si ça marche vraiment bien, il faudra réfléchir à votre statut !

    Devant toutes ces difficultés, notre réaction aura été d’attendre... attendre que les choses évoluent et deviennent plus favorables.
    Et les pistes commencent à se dessiner !

    Pour le partage des frais :
    Au cours du Salon du livre, il a été demandé à Amazon s’il serait possible de répartir, directement à la source, les royalties perçues par les auteurs entre différents intervenants. Cela pourrait fonctionner aussi bien pour des traducteurs, que des illustrateurs ou des coauteurs, et serait bien pratique, puisque ne transiteraient dans vos caisses (et donc sur votre feuille d’impôts), que l’argent qui vous revient effectivement.
    Réponse d’Amazon : des réflexions sont engagées sur le sujet !
    Affaire à suivre donc...

    Par ailleurs, des nouvelles plateformes sont en train de voir le jour telles que babelcube.com 
    Le principe ? Rassembler sur une même plateforme des auteurs et des traducteurs. Les deux s’entendent pour la traduction, puis le livre est publié via babelcube qui reverse aux auteurs et aux traducteurs un pourcentage des ventes suivant le barème que l’on trouvera ici. Bien sûr l’auteur s’engage pour une durée minimum. 
    Lorsque j’ai contacté le responsable (espagnol) de cette plateforme naissante l’hiver dernier, ils en étaient à effectuer des traductions de l’anglais vers l’espagnol et inversement, pour tester leur concept avant de l’ouvrir à d’autres langues. Avis aux amateurs qui voudraient tester.
    Notez bien cependant que si babelcube vous décharge des aspects financiers et contractuels, il reste encore une bonne partie du travail à réaliser par vos soins : choix du traducteur (relecture ?), et bien sûr, indispensable promotion !  
    Autre possibilité pour que l’aspect financier de la traduction ne soit pas trop écrasant : avoir recours au crowfunding ! Concept devenant à la mode qui nécessitera que vous prépariez bien votre projet, et qu’en plus de tout le travail à réaliser, il vous faudra aussi faire un gros travail en amont pour trouver des contributeurs. 

    Et une solution, qui certes rapporte moins, mais qui est beaucoup plus facile à mettre en œuvre, c’est de passer par une maison d’édition. Bien sûr, il faut en trouver une, et ce sera difficile de convaincre si vous ou votre livre n’avez pas déjà un minimum de succès. En effet, la traduction, comme nous l’avons vu, cela coûte cher, et les maisons d’édition veulent rentrer dans leurs frais.
    C’est l’aventure qu’a tentée David Forrest avec sa nouvelle « Le tunnel » (voir ici). Nous lui souhaitons tout le succès possible !

    Et nous finalement, quelle solution avons-nous choisie ? 
    Certains le savent peut-être déjà ! Pour les autres, J’en parlerai dans un billet ultérieur, encore un tout petit peu de patience !

    À bientôt pour de nouvelles aventures !

    Jacques-Line

    lundi 28 avril 2014

    Faire traduire son livre : notre retour d'expérience

    Chose promise, chose due: après vous avoir fait languir tout au long de mes articles précédents sur le sujet :
    Faire traduire son livre : qui doit le faire ?
    Faire traduire son livre : combien ça coûte ?
    Faire traduire son livre : interactions avec le traducteur.
    Faire traduire son livre : de la difficile promotion.
    Faire traduire son livre : notre retour d'expérience.
    Faire traduire son livre : pour aller plus loin. 
    Faire traduire son livre : Amazon Crossing.
    Faire traduire son livre : Amazon Crossing, c'est quoi? 
    Faire traduire son livre : Kindle First, c'est quoi ?
    Faire traduire son livre : Un bilan avec Heart Collector 


    Vous voulez enfin savoir ce qu'il en est pour nous.

    En réalité, nous n'avions pas du tout prémédité de nous lancer dans la traduction des romans de Jacques. Tout au plus nous étions nous intéressés aux tarifs pour un éventuel projet futur de Jacques qui concerne une partie anglophone du Canada. Mais tout cela étant très loin d'être à maturité, nous nous étions arrêtés là.

    Et pourtant, un jour, nous avons été sollicités par un traducteur, qui nous a proposé de travailler pour nous. Par curiosité, nous nous sommes renseignés sur les tarifs et lui avons proposé un petit échantillon de texte à traduire pour nous faire une idée de son style. 
    Après quelques échanges, nous sommes tombés d'accord pour une traduction en anglais de 'Décollage imminent' qui est donc devenu 'Take-off!'. Une nouvelle courte, et donc un tarif maîtrisé, qui nous permettait de nous familiariser avec le processus de la traduction, sans que l'enjeu financier soit trop important.
    En parallèle, la fille d'une amie dont le souhait est de devenir interprète français/italien de profession, avait besoin d'étoffer un peu son CV et nous a proposé de traduire des livres de Jacques. Nous lui avons donc proposé de commencer par le plus court. "Décollage imminent" est alors devenu "Decollo imminente".

    Bien sûr, comme je vous l'ai recommandé préalablement, dans chacun des deux cas, un contrat en bonne et due forme a été établi.

    Pour ce qui est des relectures et corrections ? 
    • En italien, j'ai fait une confiance aveugle: de toute façon, je n'aurais rien pu vérifier. Mais notre traductrice s'est fait relire par des amis Italiens, et comme ce texte est tout de même assez court, cela est plus facile.
    • En Anglais, c'est moi qui ait assuré le rôle de relectrice, en corrigeant uniquement les éventuelles fautes d'orthographe ou grammaire, en signalant les répétitions, et en veillant à ce que la typographie anglo-saxonne soit respectée. Pour ce qui est des éventuelles erreurs de style... ma foi, s'il y en a, je ne les ai pas vues. Nous avons aussi fait relire le texte à des amis anglophones.
    Et pour la promotion ?
    Il est vrai que je n'avais pas vraiment de temps à consacrer à la promotion de ce titre. Je n'ai donc utilisé que les outils disponibles pour un livre coutant 0.99 euros/dollars/pounds, à savoir:
    • Demander au traducteur de le promouvoir autour de lui
    • Utiliser les cinq jours de promotion gratuite grâce à KDP Select. Ces cinq jours étant répartis en 2+3 jours, relayés sur différents groupes facebook anglophones pour la traduction en anglais, et pour celle en italien, relayés uniquement sur le forum KDP dans un italien approximatif de google traduction sur le forum KDP.

    Et maintenant, les chiffres :


    Nombres d'ebooks Kindle disponibles dans la bibliothèque Kindle au jour où j'écris :
    En anglais : 1 968 801
    En Italien : 70 784, soit presque 28 fois moins !!

    Nombres d'ebooks téléchargés pendant les cinq jours de gratuité proposés :
    En Anglais : 62 :-( sans commentaires...
    En Italien : 128, soit plus de deux fois plus !! Malgré une quasi absence de publicité.

    Et maintenant le grand final: nombre d'exemplaires vendus (format ebook et papier) :
    En Anglais : 7
    En Italien :  57, soit plus de huit fois plus !!

    Pas terrible non ?

    Une première conclusion qui s'impose est que si on ne fait pas une véritable promotion de son livre, on ne risque pas de vendre grand chose en anglais C'est beaucoup moins le cas pour l'italien, une langue pour laquelle l'offre est encore réduite comparativement.
    Mais peut-être qu'avec l'outil Kindle Countdown Deal, utilisable pour un livre coûtant au moins 2.99 dollars, ces chiffres auraient-ils été différents ? Peut-être... Nous n'avons pas essayé... et nous n'essayerons certainement pas dans les même conditions pour les gros romans de Jacques.

    Et voilà ! Tout ce processus demande du temps, de l'argent, du travail... 

    Donc si vous vous dites que malgré tout vous avez une chance, que vous voulez tenter le coup, faites le... vous le regretteriez si vous n'essayez pas.
    Mais réfléchissez tout de même à un moyen de promotion efficace !!

    Et si jamais vous avez de la chance, et que vous vendez vraiment beaucoup de livres, réfléchissez à votre nouveau statut, car celui d'auto-entrepreneur ne suffira plus.

    La prochaine fois, j'évoquerai des possibles alternatives.

    A bientôt pour de nouvelles aventures.

    Jacques-Line